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Le groupe "Vigilance Démocratique" persiste et signe

Tous présents pour un débat avec Monsieur De Waele, professeur et politologue à l’ULB, ils ont ouvert leurs portes aux (trop rares !) intéressés.

L’entretien sur "Le cheminement du communisme vers le capitalisme", sujet ambitieux pour un temps de midi, a été du plus grand intérêt.
Il faudrait plutôt parler

des communismes

, parfois très éloignés les uns des autres mais rassemblés autour d’une utopie de départ et d’un parti unique. En effet, les pays, par leur situation initiale et leurs diverses façons de respecter les droits de l’homme, sont inégaux devant le régime, régime qui n’a pas pu s’imposer sur du long terme. Il reste de ces deux courtes générations où le communisme a triomphé, un parfum de nostalgie (perte d’une forme de rassurance) ; mais le virage idéologique ouvre d’immenses perspectives de "liberté". Avant, il y avait de l’argent mais rien dans les magasins ; aujourd’hui, d’énormes possibilités de consommation mais très peu d’argent dans ces pays qui se débattent pour atteindre un niveau économique compétitif.
Passage aussi d’un contrôle absolu par l’Etat à la liberté totale très vite déguisée en corruption, en criminalité organisée.

Le professeur Dewaele parle ensuite du malentendu entre Berlin Est et Ouest, de la pseudo-démocratie russe et du communisme chinois qui n’en est plus et ressemble davantage à de l’hyper-capitalisme sans utopie aucune.

Cette tentative utopique de changer le monde en assurant les besoins essentiels de tous n’a pas pu fonctionner dans les pays riches mais reste une voie possible, même si c’est très difficile depuis 89.

D’après les notes de Juliette Damien