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Quelques livres à emmener en vacances

Les coups de cœur de la bibliothécaire (2010)

Romans

_  Le rapport de Brodeck de Philippe CLAUDEL.

Un roman sur l’exclusion. Prix Goncourt des lycéens. Un soir, alors qu’il vient de pousser la porte de l’auberge du village, Brodeck est sommé par la communauté de raconter ce qui vient de s’y passer. Le narrateur devine que ce groupe soudé dans sa dureté vient de commettre un crime et ne veut rien oublier.

_  La lettre écarlate de Nathaniel HAWTORN.

La lettre écarlate, c’est la marque au fer rouge qui désigne la femme adultère dans l’Amérique puritaine de l’époque coloniale. Un grand classique de la littérature américaine.

_  Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper LEE.

Prix Pulitzer en 1981. Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, un homme élève seul ses deux enfants. Intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Un classique aussi.

_  Les Braises et L’héritage d’Esther de Sandor MARAIS.

Si vous ne connaissez pas encore cet écrivain hongrois mort en 1989, plongez immédiatement dans ses livres. Vous en apprécierez la finesse psychologique et la beauté de l’écriture.

_  Les vivants et les ombres de Diane MEUR.

Fresque familiale qui se déploie sur près d’un siècle. Cet épais roman de Diane Meur s’étale des révolutions de 1848 aux premières tensions de 1914. Pendant cette période agitée, en Galicie, terre rattachée à l’empire habsbourgeois depuis le partage de la Pologne, une maison, singulière narratrice de ce roman, épie la famille Zemka.

_  Le bal d’Irène NEMIROVSKY.

Petit bijou littéraire. La vengeance d’une adolescente.

_  Le voyage de Luca de Jean-Luc OUTERS.

Ce roman raconte, entre voyage initiatique et « road-movie » familial, un périple entrepris outre-Atlantique par Marian, le narrateur, son épouse Julie et son fils Luca, alors âgé d’un an et demi. Parti de New York à bord d’un Camper Volkswagen, véritable petite maison sur roues, le trio va sillonner l’est des États-Unis, gagner le Mexique jusqu’à Oaxaca, retraverser la frontière américaine pour revenir à son point de départ en passant par la Californie et le Canada. Réflexion sur la paternité et humour doux.

_  Prisonniers du paradis d’Arto PAASILINNA.

L’auteur finlandais raconte, avec son humour particulier, l’ histoire d’un amerrissage forcé d’un avion transportant des sages-femmes et des bûcherons. La vie sur une île déserte s’organise…

_  Le capitaine Alatriste d’Arturo PEREZ-REVERTE.

À lire avant de voir le film qui sort bientôt. Récit des aventures d’un ancien soldat espagnol qui nous entraîne dans les intrigues de la cour de Philippe IV, roi d’une Espagne corrompue et décadente et dans les ruelles obscures de Madrid.

_  Excusez les fautes du copiste de Grégoire POLET.

Bref roman d’un jeune auteur belge qui nous convie à une réflexion pleine d’ironie sur l’art, la vérité et le mensonge.

_  Le Jeune Soir de Rossano ROSI.

Le dernier roman de notre collègue. Ce roman décrit, moyennant des va-et-vient sinueux entre passé, présent et futur, la trajectoire de vie d’un personnage : le jeune Soir. Cette trajectoire part de son adolescence, de ce réseau de rêves, d’amitiés et de relations filiales plus ou moins assumées pour aboutir à un âge qu’on pourrait qualifier de mûr.

_  Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan SAFRAN FOER.

Oskar, 9 ans est surdoué, ultrasensible, fou d’astrophysique et fan des Beatles. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu’elle expliquera cette disparition injuste, Oskar recherche la serrure qui lui correspond. Livre émouvant, livre objet aussi comprenant dessins, photos, et d’étranges calligraphies.

_  Le père de la petite de Marie SIZUN.

Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu. Récit poignant qui pose la question, cruciale s’il en est : qu’est-ce qu’un père ?

_  Pereira prétend d’Antonio TABUCCHI.

Avec une minutie obstinée, le héros de ce récit évoque à la manière d’un procès-verbal un moment tragique de son existence et de l’histoire de l’Europe, sur fond de salazarisme portugais, de fascisme italien et de guerre civile espagnole.

Récit de vie

_  Le scaphandre et le papillon de Jean-Dominique BAUBY.

Le livre qui a inspiré le film. Suite à un accident vasculaire, un homme aphasique et paralysé ne peut plus communiquer avec son entourage, qu’avec les clignement de son œil gauche.

Essais

_  Un éléphant dans un jeu de quilles de Robert BARBAULT.

Comme un éléphant dans un jeu de quilles, l’homme bouscule et menace la biodiversité. Par ses interventions multiples et désordonnées, il déplace de précieux équilibres écologiques...

_  Effondrement de Jared DIAMOND.

Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie. En reliant un impressionnant travail d’archives et de prospective, Diamond éclaire les questions que nous nous posons sur le climat, l’environnement, les ressources. Qu’on ne s’y trompe pas : en écrivant sur les Vikings ou les Mayas mis en parallèle avec les Rwandais, les Haïtiens, les Chinois ou les Australiens, c’est de notre futur qu’il s’agit.

_  Le sec et l’humide de Jonathan LITTELL.

Une lecture analytique (inspirée des thèses de Klaus Theweleit) des textes du leader d’extrême-droite belge Léon Degrelle. J. Littell explique s’être inspiré de ces recherches pour le personnage de Max Aue des Bienveillantes. Passionnant.

BD

_  Le journal de mon père de Jiro TANIGUCHI.

Par l’auteur de Quartier lointain. Manga d’un type particulier. Enfance, tendresse, drame familial et poésie.